FICHE TECHNIQUE
- Moteur :Transversal avant 4 cylindres en ligne
- Alimentation : Injection électronique monopoint turbo
- Distribution : arbre à cames en tête
- Cylindrée : 1301 cc
- Puissance : 105 chx à 5750 tr/min
- Boîte de vitesse : BM 5 rapports
- Puissance fiscale : 6 chvx
- Transmission : traction
- Taille pneus av/ar : 175/60 R13
- Poids / puissance : 9,4 kg / chvx
- Poids : 845 kg
- Longueur : 364cm
- Largeur : 156 cm / Hauteur : 137 cm
HISTORIQUE
3 Propriétaire/CG COLLECTION
- 99 987 kms (confirmé par historique)
Peinture sans aucunes rayures , carrosserie et chassis sans aucune corrosion, (mécanique entièrement révisée: radiateur moteur remplacé; liquide de refroidissement, filtre ( à huile, air et essence), huile moteur 15w50, huile boîte 80w90, amortisseurs arrières, courroie de distribution et accessoire, électricité sans aucun défaut..) véhicule matching number dans un état exceptionnel.
AVIS MAISON
Petit rappel historique: La UNO est sacrée voiture de l’année 1984, coiffant au poteau la Peugeot 205. Si la version haut de gamme, la 70S nantie d’un bon petit 1300, offre de bonnes performances, elle ne peut rivaliser avec les Renault 5 Alpine Turbo, Ford Fiesta XR2 et encore moins avec la 205 GTI, qui apparaît dès janvier 1984. Il faut attendre avril 1985 pour corriger le tir avec la Uno Turbo
A SON BORD: la Uno, avec son style cubique, est très typique de l’esprit hyper-rationnel des années 80. Dans l’habitacle, l’espace disponible s’avère étonnant, surtout à l’arrière, tout comme le design du tableau de bord, au demeurant très correctement fabriqué. Les deux satellites de commande, de part et d’autre du volant, demandent une accoutumance avant de se révéler très fonctionnels, mais la position de conduite est trop haute, malgré un siège plutôt confortable.
En ville, la Uno se montre douce par sa mécanique, très souple, et sa suspension, moins raide qu’on ne l’aurait imaginé. La direction, non assistée, est un peu ferme selon les normes actuelles, tout comme la commande de boîte, mais rien de méchant.
SUR ROUTE: le petit 1,3 l fait étalage de son talent. À partir de 2 500 tr/mn, la suralimentation entre en action, tout en progressivité, et sans temps de réponse, ce qui garantit une réactivité étonnante. Ensuite, le moteur se met à pousser très fort, dans une sonorité sympa, atteignant sans une once d’essoufflement les 6 500 tr/mn. 35 ans après son apparition, il donne toujours la banane ! La boîte assure correctement son office, mais refuse d’être brusquée, tenue de route ? Elle est saine, grâce à une direction suffisamment rapide et précise ainsi qu’un amortissement encaissant bien les aspérités. Du moins, tant qu’on n’attaque pas trop fort. Sinon, la voiture prend du roulis, devient très sous-vireuse, et si on ne dose pas l’accélération en sortie d’épingle, la roue avant intérieure part vite en fumée, celle de l’extérieur ne tardant pas à l’imiter. Tout droit assuré ! Il faut vraiment adopter une conduite très propre, sans chercher à provoquer le châssis.
Aussi, il faut prendre la Uno Turbo ie pour ce qu’elle est : une mini-GT très rapide, extrêmement à l’aise sur route comme sur autoroute, et non une sportive pour attaquer les virages.
VERDICT: Un peu oubliée, la Fiat Uno Turbo i.e. est collector. Dotée d’un excellent moteur, elle compense par ce caractère mécanique, ses défauts évidents de conception et de fabrication. Elle passe pour l’instant sous le radar des investisseurs contrairement aux 205 gti qui font que les prix montent maintenant pour certains modèles à plus de 30 000 € .
Alor s’offrir ce magnifique exemplaire rarissime capable de procurer de bonnes sensations dans un état exceptionnel est une valeur sûre. Et surtout ! le futur propriétaire aura l’extrême privilège de posséder la perle rare que ses amis collectionneurs n’auront pas.